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JUSTIFICATIF

On ne devient pas poète, lorsque sonne minuit,
Maquillage, déguisement sont sans attrait pour ce qui suit,
Il y a ce naturel qui ressort puisque craque mon drôle de verni.
La justesse s'il y en a une, échappe à ma logique endolorie,
Puisque, Je ne suis pas assez sûr des paroles que ma main écrit,
Sur le bord de la table sous la lune ou en plein midi.
Comme des vagues, elles surgissent, et moi je subis.
La tempête émotionnelle en évitant soigneusement mon lit.
Quelquefois une larme coule ma main l'essuie.
Ouvrier, dont la poésie recouvre mes chagrins dans l'étui
De mes déceptions, toutes couchées ici.
Il est tard, pour jouer avec les mots,
Qu'importe le sommeil m'a oublié du moins en cette nuit,
Où la tranquillité favorise l'encrier
Où toutes blessures comme sur un herbier,
S'écrivent avec précision sur le papier.
Oui en ce soir d'hiver, incertitude et autre silence,
N'ont pas l'utilité de la licence,
Je les connais, ce sont de bien gros fardeaux.
L'habitude ne fait pas d'une chaumière un château.
Alors que puis je tenter pour sortir du puits,
A part continuer tout ceci sans bruit.